Témoignages

En cas de pépin, ils sont là.

Dans la famille Picaud, on est pêcheur de père en fils. Le Mabon II partage son activité entre la langoustine, d'avril à septembre, et toutes les autres espèces côtières le reste de l'année.

J'ai acheté le Mabon II en 1988 au Chantier Naval Croisicais en parfait état. Jusque-là, j'avais travaillé avec des bateaux bois ou métal, jamais avec une coque polyester. Moins d'entretien, pas de peinture à faire tous les ans, il n'y a rien que des avantages ! Ces dernières années, j'ai connu deux avaries sérieuses. A chaque fois, la famille Pradelle a su non seulement faire toutes les réparations dans les "règles de l'art", mais surtout dans des délais optimaux. Ils possèdent un vrai savoir-faire, sont disponibles, savent bien vous écouter pour vous fournir "le" bateau que vous voulez ou faire les réparations adaptées.


Du beau, du bon

Hervé Baud est le patron du chalutier "Baie des Anges" à Bouin. Ce 10.80 mètres a su tout de suite le séduire.

Pourquoi j'ai retenu CNC ? Parce qu'ils font de beaux bateaux, avec de belles formes. Ce sont des navires de qualité, solides et bien conçus. J'avais un souhait très précis : une grande passerelle en plein milieu du pont. Ils m'ont écouté et ont su la réaliser telle que je l'imaginais. Ils savent vraiment s'adapter à toutes les demandes et sans faire "exploser" les délais. Prévu pour être réalisé en 6 mois, mon navire a même été livré avec 15 jours d'avance ! Depuis, je leur ai confié l'entretien du "Baie des Anges".


Un méditerranéen "made in Bretagne"

Pierre Bouvet, pêcheur à Porto Vecchio a fait appel au CNC il y a bientôt 20 ans pour réaliser la construction de son "Circé".

Suite à l'incendie de mon précédent bateau, il m'a fallu rapidement en faire construire un. J'ai tout d'abord regardé du côté des chantiers navals espagnols, avant de me tourner vers celui du Croisicais. Leur approche, leur sérieux m'a convaincu. C'est la première fois qu'ils réalisaient un bateau "méditerranéen" en Bretagne ! Ils se sont parfaitement acquittés de cette mission. Qualité, délais, finitions, vingt ans plus tard, je n'ai toujours rien à redire.


Une fée dans le golfe

Gilbert Thébaud est le propriétaire d'une compagnie maritime exerçant dans le golfe du Morbihan et à destination de Houat et Hoëdic.

J'ai constitué ma flotte de bateaux avec des navires d'occasion sauf le "Fée des Îles" réalisé il y a bientôt vingt ans avec le CNC. Ce 20 mètres pouvant accueillir 143 passagers n'a pas pris une ride. Entretenu régulièrement par le CNC, comme d'autres de mes navires, il fait toujours l'objet de tous leurs soins. Avec eux, pas de surprise, si il y a une nouvelle demande il font systématiquement un devis, rien n'est chiffré à la légère et les coûts sont réduits au minimum. Autre point important, ils n'effectuent pas de sous-traitance. Toutes les compétences sont à l'interne, pour le domaine technique comme administratif. Réparation, transformation, entretien, les équipes du CNC savent tout faire. Ce sont des gens sérieux et gentils. J'ai pris pour habitude de dire que l'on n'est pas rentré dans un chantier mais dans une famille !


L’esprit d’entreprendre

Emmanuel Alessandrini – Capitaine d’armement de l’INSU (Institut National des Sciences de l’Univers) à La Seyne sur Mer – a collaboré avec le Chantier Naval Croisicais pour la construction de la vedette océanographique Albert Lucas.

L'INSU (Institut National des Sciences de l'Univers) est un institut du CNRS qui arme par l'intermédiaire de sa division technique une flotte côtière de 11 navires. C’est dans le cadre du plan de renouvellement de sa flotte que le CNRS a fait un appel d'offre pour la construction d'un navire de recherche océanographique de 12 mètres de long, pour le compte de l'IUEM et des AMP. Le chantier du Croisic a obtenu ce marché en proposant une offre commerciale et technique très compétitive sur le marché des chantiers de construction.
Les navires scientifiques sont très différents des bateaux de pêche que le chantier a l’habitude de réaliser. L’Albert Lucas est un bateau océanographique qui a nécessité des aménagements techniques particuliers propres à notre activité de recherche et d'observation. On a fait des réunions techniques une à deux fois par mois avec les scientifiques et les techniciens de l'IUEM pour se mettre d’accord sur ce que l’on pouvait faire ou pas par rapport aux différents besoins du laboratoire ainsi qu'aux contraintes émanant de la législation en vigueur. Le fait que Monsieur Pradelle participe à la Commission de Sécurité Nord Atlantique-Manche Ouest nous a permis d'avoir connaissance des dernières réglementations en terme de sécurité du navire permettant de mettre en place ces innovations techniques dans le respect des dernières règles de sécurité.
Ce sont des gens compétents et ouverts, qui ont réussi le challenge de diversifier leur construction. On a pu faire des innovations techniques intéressantes comme l’installation d’une perche multi-faisceau, ce qui est pratiquement une première pour un bateau de ce type.